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environnement

  • Des banques de gênes

    Selon les spécialistes, il sera impossible de sauver toutes les races menacées, ce qui rend nécessaire l'établissement rapide de banques de gènes.
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    De nombreuses races d'élevage africaines, asiatiques et latino-américaines sont menacées d'extinction, ont averti lundi 3 septembre, des scientifiques réunis à Interlaken (Suisse) sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).
    Selon les spécialistes, il sera impossible de sauver toutes les races menacées, ce qui rend nécessaire l'établissement rapide de banques de gènes afin de conserver le sperme et les ovaires des races en voie d'extinction.
    Une dépendance excessive à l'égard d'un nombre restreint de races d'élevage, comme les vaches Holstein Frisonne, les poules pondeuses White Leghorn, et les porcs Large White à croissance rapide entraîne des drames, lors de perturbations climatiques notamment.

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  • Limiter la vitesse à 120 km/h ce serait économiser 2 millions de tonnes de CO2 par an

    Réduire de 10 km/h la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes permettrait de réduire de 2 millions de tonnes par an les émissions de CO2 en France, ont estimé lundi plusieurs associations.

    "En baissant de 10 km/h les vitesses autorisées sur autoroutes pour les voitures et les poids lourds, la France baisserait immédiatement ses émissions de CO2 d'un pour cent par rapport à leur niveau actuel", selon Agir pour l'Environnement, France Nature Environnement, le Réseau Action Climat France et la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports.

    Ces associations ont appelé le gouvernement à profiter d'une proposition de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) en ce sens pour réduire globalement de 10 km/h les vitesses autorisées sur autoroutes pour tous les véhicules en circulation.

    La FNTR a avancé lundi une série de propositions dans le cadre du Grenelle de l'environnement pour réduire d'un tiers les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du transport routier de marchandises par une série de mesures comme la limitation à 80 km/h contre 90 km/h actuellement de la vitesse des poids lourds sur autoroutes.

    Les deux millions de tonnes de CO2 qu'une réduction de 10 km/h à 120 km/h contre 130 km/h actuellement pour tous les autres véhicules permettrait d'économiser s'ajouteraient aux deux millions qu'il serait possible de gagner "en faisant simplement respecter les limites actuellement en vigueur", ont également souligné les associations.

    La FNTR estime qu'une limitation de la vitesse maximale des camions à 80 km/h sur les autoroutes contre 90 km/h permettrait d'économiser 1,5 Mt C02/an.

    (NouvelObs)