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  • Alzheimer : un nouveau plan à l'automne

    Nicolas Sarkozy a présenté hier la commission chargée de définir un nouveau plan d'action contre cette dégénérescence du cerveau qui touche près de 900 000 Français.

    Nicolas Sarkozy a installé hier la commission chargée du plan Alzheimer, afin de proposer dès le 1er novembre un plan national en faveur de la recherche médicale et de l'accueil de près de 900 000 patients. En effet, trop souvent encore, ces personnes qui ont perdu leur mémoire et leur lucidité, « ces emmurés vivants », selon les termes de Nicolas Sarkozy, restent à la seule charge de leurs familles confrontées au cruel manque de places dans des structures adaptées, temporaires ou permanentes et au coût prohibitif des établissements spécialisés. Tant et si bien que ce sont plus de trois millions de Français - conjoints, enfants - qui le plus souvent seuls se partagent jour et nuit cette charge épuisante.

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  • Infirmières bulgares : Cécilia Sarkozy s’explique

    "Choquée" par l’exploitation médiatique de cette affaire, la femme du chef de l’État a souhaité, pour la première fois, "faire la lumière" sur son rôle dans la libération des six praticiens le 24 juillet dernier.b5ef96ea96dba5da8df589aa4730aa9a.jpg

    Cécilia Sarkozy a choisi une interview au journal l'Est Républicain pour expliquer, pour la première fois, son rôle dans la libération des cinq infirmières et du médecin bulgares le 24 juillet dernier, après huit années de détention dans les geôles libyennes. Une libération à laquelle elle avait personnellement contribué, se rendant personnellement sur place en compagnie du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, et rencontrant personnellement le dirigeant libyen, le colonel Kadhafi.

    Comme son mari l’avait affirmé, Cécilia Sarkozy ne s’expliquera pas devant la commission d’enquête parlementaire, comme le réclame le Parti socialiste. "Ça n’est pas ma place", dit-elle avant d’ajouter : "Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire, voilà pourquoi j'ai accepté de vous parler".

    Interrogée sur le rôle de "First Lady" qu'elle entend jouer à l'avenir, la femme du chef de l'Etat reste évasive. "Il n'y a pas de rôle. Je ne crois pas avoir un rôle particulier". "Toute ma vie, j'ai aidé les gens qui souffrent : je ne vais pas changer aujourd'hui (...) Chacun a le devoir de s'engager quand il le juge nécessaire", conclut Cécilia Sarkozy.

    (Le Figaro - 04/09/07)

  • Sarkozy annonce une refondation de l'école sans moyens nouveaux

    Nicolas Sarkozy tente de répondre au malaise des enseignants. Le chef de l'Etat les a appelés mardi à l'aider à "refonder" l'école dans une lettre adressée à tous les éducateurs à l'occasion de la rentrée scolaire.

    En réponse à la grogne des syndicats enseignants sur les réductions de postes dans le budget 2008, il s'est engagé à "réinvestir dans la revalorisation des carrières" les moyens dégagés par la réforme de l'école. Mais il a opposé une fin de non-recevoir aux revendications d'augmentation immédiate des salaires.

    Cette lettre, éditée dans un fascicule de 32 pages, tirée à plus d'un million d'exemplaires et lue par M. Sarkozy lors d'un déplacement à Blois (Loir-et-Cher), est une première de la part d'un président de la République.

    Par cette lettre, qu'il a comparée à celle adressée jadis par Jules Ferry aux instituteurs, il s'agit de "leur dire ce que la nation attend d'eux et la reconnaissance que la nation leur doit", a expliqué le chef de l'Etat. M. Sarkozy entend répondre à la "difficulté d'être" des enseignants, accentuée en cette rentrée par l'annonce de la suppression de 11.000 postes dans le budget 2008.

    "Le temps de la refondation est venu. C'est à cette refondation que je vous invite. Nous la conduirons ensemble", écrit M. Sarkozy.

    Sans prononcer le mot, M. Sarkozy critique implicitement l'héritage de 1968, qui a "mis la personnalité de l'enfant au centre de l'éducation au lieu du savoir", pas assez valorisé à ses yeux, et a "ébranlé" l'autorité des maîtres. "L'échec scolaire a atteint des niveaux qui ne sont pas acceptables", dénonce-t-il.

    Pour la "refondation" du système éducatif qu'il appelle de ses voeux, le chef de l'Etat, qui juge "vain de chercher à ressusciter un âge d'or de l'éducation" qui "n'a jamais existé", entend "donner à chaque enfant l'estime de lui-même". Il souhaite reconstruire "une école du respect". "Je souhaite que nos enfants (...) se lèvent lorsque le professeur entre dans la classe", a-t-il répété.

    M. Sarkozy reprend ses propositions de candidat: réformer le collège unique, rendre les établissements autonomes, scolariser tous les enfants handicapés, remettre à plat le rythme scolaire et les programmes, revaloriser la culture générale, ouvrir l'école sur l'extérieur, développer l'enseignement du sport... (AP)

    (NouvelObs)